Niépce correspondance et papiers
N IEPCE 763 vées avec votre préparation sur cuivre et les six épreuves qui les accompagnaient. Je suis on ne / 1 plus sensible à cequ’il y a d’onnête et d’obligeant dans vos procédés à mon égard : je vous prie d’en agréer mes remerciemens ainsi que l’expression de ma gratitude ; mais, indépendamment des soins que vous avez bien voulu prendre, et que je ne puis trop appré- tier, vous avez fait quelques frais qui devaient être à ma charge, et sur lesquels j’aurais dési- ré que vous vous fussiez expliqué franchement. Au reste, si vous persistez à garder le silen- ce là-dessus, mes rapports ultérieurs avec vous, Monsieur, me fourniront certainement l’agréable occasion de vous témoigner toute ma reconnaissance ; je ferai même cequi pour- ra dépendre de moi, pour la faire naître. Quoiqu’il y ait une grande différence entre mes épreuves et les originaux, il y en a beaucoup moins qu’entre ces mêmes épreuves et celles que j’avais fait tirer à Dijon 2 ; cequi me met du moins à portée d’établir une comparaison, et de prévenir par la suite, autant qu’il sera en mon pouvoir, les incorrections et les nombreuses défectuosités de mon travail ; toute mon ambition de ce côté là, se bornant à constater par des faits positifs, que l’appli- cation de mes procédés pour la gravure, confiée à des mains habiles, aurait les résultats les plus avantageux et les plus satisfaisans. Votre eau forte surtout, Monsieur, quoique d’une 413 1824 1829 1. Manque peut pas. 2. Vraisemblablement chez l’imprimeur-lithographe, ami de Carbillet. On l’a vu, déjà trois ans auparavant, Nicéphore s’adressait à lui pour faire tirer ses épreuves (v. 382). Le Pont Rossi à Naples. Gravure de Lemaître d’après un dessin du comte Turpin de Crissé. Paris 1828. Musée du Louvre-Chalcographie.
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