Niépce correspondance et papiers
N IEPCE 771 compte de gloire pour toi, mon cher ami : ce serait même, on peut le dire, de l’or en barre. J’ai fait un point de vue qui a très bien réussi, sauf un peu de vague que je vais faire en sorte d’éviter ; mais ce genre de représentation a quelque chose de magique : on voit réelle- ment que c’est la nature./. [E.m. p. 1] Adieu, mon cher ami : reçois les tendres embrassemens de ma femme ainsi que les miens, et l’assurance de notre inviolable attachement. Nos enfans s’unissent à nous de cœur, de même que tous nos parens et amis. &c. &c. Nous ferons le nouvel emprunt pour plusieurs années ; mais tachons, mon cher ami, d’arriver promtement au terme qui doit enfin réaliser nos espérances : nous devons le désirer plus que jamais. .Angleterre. ://: Monsieur, Monsieur Niépce aîné, chez Monsieur Piper-Barges-Builder, à Hammersmith ; .Hammersmith. .Middlesex. .Angleterre. [N.s.m.] Répondu le 9 juillet 1827 1 420 Lettre (A.S.R.) 2 Saint-Loup-de-Varennes, 18 juillet 1827. Nicéphore à Claude. .Au Gras, le 18 juillet 1827. Mon cher ami, Nous avons reçu ta réponse du 9 courant 3 , qui nous a donné de tes chères nouvelles, cequi nous a fait un bien grand plaisir ; mais nous regrettons que tu aies cru devoir diffé- rer l’envoi des deux procurations 4 , parcequ’il en résultera un retard fâcheux dans la cir- constance difficile où nous nous trouvons ; le notaire comptant sur cet envoi, d’après les assurances que je lui avais données à cet égard. Au reçu de ta chère lettre, mon cher ami, je suis donc allé le trouver. Je lui ai d’abord fait part du véritable motif qui t’avait empêché d’envoyer de suite les procurations demandées ; c’est-à-dire, les droits considérables à payer pour cet objet, à la chancellerie du consul de France, et la pénurie de fonds où tu te trou- vais pour le moment, laquelle ne te permettait pas .(.surtout dans l’incertitude où tu pou- vais être de recevoir promptement de nouveaux subsides.). de t’engager légèrement dans une pareille dépense. Mon premier soin a donc été de me concerter avec le dit notaire, M r . Granjon, pour te procurer des fonds d’une maniere ou de l’autre, et te les faire parve- nir le plus tôt possible : ainsi, mon cher ami, tu dois être parfaitement tranquille là-dessus ; 1. De la main de Claude. Lettre inconnue. 2. Publ. in U (doc. 50). 3. Document inconnu. 4. V. 419. 420 1824 1829
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