Niépce correspondance et papiers

776 C ORRESPONDANCE ET PAPIERS donner où plutot la critique que j’ai faite de vos planches gravées 1 ne méritait pas que vous me fissiez une telle galanterie. Je compte bien prendre ma revanche aussitot que je le pourrai, j’aurai terminé une gravure assez capitale pour notre exposition du mois de novembre. Je vous prierai à cette époque de vouloir bien en accepter une épreuve 2 . Je vous remercie aussi de la très grande exactitude que vous avez mise à me faire pas- ser le montant du prix des petites gravures que je vous ai envoyées. J’ai reçu ma planche gravée, comme vous me l’aviez annoncé. Je vous reitère l’offre de mes services, si je peux vous être utile et si vous êtes assez heureux pour améliorer votre procédé heliographique auquel je prends le plus vif intérêt et son application a la gravure, je vous prie d’avoir la complaisance de m’en faire connaître les résultats. Je vous prie de recevoir l’assurance de mes sentimens distingués. Votre très dévoué 423 Extrait de lettre 3 Hammersmith, 2 août 1827. Claude à Nicéphore. [...] Il avoue que sa santé a été « tellement dérangée » et ses souffrances si pénibles, qu’il a été obligé, la nuit, de se lever à deux reprises. « Mes douleurs ne sont pas vives, mais mes forces sont tellement affaiblies que je ne pourrais pas aller de notre maison au Pré Monsieur, sans me reposer dix fois » [...] 4 424 Procuration (A.D.S.L. 3 E 6034). Inédit Chalon-sur-Saône, le 17 août 1827. Nicéphore donne pouvoir à Isidore de gérer et administrer tous ses biens. Par devant Guy Suzanne Louis Granjon et son collègue notaires royaux à la résidence de Châlon-sur-Saône, département de Saône et Loire, soussignés. Sont comparus Monsieur Joseph Nicéphore Niépce Barrault propriétaire demeurant au Gras commune de Saint Loup de 1824 1829 Des débuts de la photographie jusqu’à l’association avec Daguerre 1. V. 409. 2. Lemaître tiendra parole et enverra une épreuve de L’enlèvement de Proserpine (v. 437) 3. Publ. in L.A.C.2 (p. 37). Armand-Calliat précisait : « Lettre inédite, acquise récemment par le musée de Chalon [...] ». Ce document aurait aujourd’hui disparu. 4. Cette lettre, première réponse au courrier que Nicéphore avait adressé le 18 juillet (v. 420 n.s.m.), est incons- testablement celle qui décida de son départ pour l’Angleterre. Sachant qu’il s’écoulait en moyenne sept à huit jours entre la date de rédaction d’une lettre et celle de son arrivée à destination, on peut penser que Nicéphore la reçut, au plus tôt, le 10 août. Le 14, il se rendra à la mairie de Chalon afin d’y remplir les pre- mières formalités nécessaires à son voyage (v. 425). Lorsque la seconde réponse de Claude, celle du 9 août, arrivera, vers le 17, Agnès et lui seront déjà sur le départ. Du 17 août 1827

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