Niépce correspondance et papiers

N IEPCE 779 fosse d’aisance de notre hôtel, avec une vitesse accélérée, et il faut lui dire adieu pour tou- jours. Il contenait, outre la dernière lettre de ton oncle 1 , et celle que je devais lui remettre de ta part 2 , ma correspondance avec MM. Daguerre et Lemaître, et quelques papiers de peu d’importance [...] 427 Lettre (M.N.N.) 3 Paris, 2 et 4 septembre 1827. Nicéphore à Isidore. .Paris, le 2. 7 bre . 1827. .Nous avons reçu, mon cher Isidore, ta lettre du 29 août en réponse à celle que j’avais adressée à M r . de Champmartin 4 . Tu ne nous parles pas de la lettre que je t’ai écrite le len- demain ou le surlendemain de notre arrivée 5 ; je présume cependant qu’elle te sera parve- nue. Tu as dû aussi en recevoir une autre de moi postérieurement à celle dont M r . de Champmartin t’a donné communication 6 . Je m’empressais de t’annoncer que je venais de perdre mon portefeuille dans lequel se trouvait le modèle de procuration 7 , ta lettre à ton oncle &c ; et je ( te ) priais de te hâter de te faire donner par M r . Granjon, une nouvelle expédition* de cette pièce que tu transmettrais directement à mon frère, chez M r . Piper-Barges-Builder à Hammersmith, Middlesex. Si, contre toute probabilité, nous avions pu croire que notre séjour eût été aussi long, nous aurions préféré que tu nous eusses adressé ici ta réponse, et bien sûrement je n’aurais pas manqué de te le recomman- der ; mais lorsqu’il s’agit d’affaires, on ne peut compter sur rien dans ce pays. Nous n’avons point encore notre passeport, malgré les démarches les plus réitérées et les plus pressantes sollicitations. On a écrit en Bourgogne, il y a eu vendredi passé huit jours 8 . Tout récem- ment, c’est-à-dire le 30, on nous a dit que la réponse n’était point arrivée et que ce ne serait guère que le 4 ou 5 septembre qu’on pourrait la recevoir 9 . Nous passerons demain à la pré- fecture de police : nous verrons cequ’on nous dira, et je t’en ferai part avant de fermer ma lettre. Tu es dans l’erreur, mon cher Isidore, si tu t’imagines que les lenteurs qu’on nous fait essuyer, sont le résultat du trop grand empressement que nous avons pu mettre à sol- liciter notre passeport à l’étranger. On ne nous a pas dissimulé que nous avions eu tort de ne pas en avoir fait la demande au préfet de notre département ; mais que, quant aux for- malités exigées ici à cet éffet, elles étaient de rigueur, et pour tout le monde sans exception. Ta maman qui vient d’avoir un gros rhume de cerveau et de poitrine, se trouve, Dieu merci, 425 1824 1829 1. Vraisemblablement celle du 9 août (v. 420 n.s.m.), que Nicéphore avait reçue le l6 ou le 17. 2. Inconnue. 3. Publ. in P.G.H.2 (p. 65). Fouque ne l’avait pas reproduite complètement (V.F. p. 140 et 193). 4. Lettres inconnues. La seconde était celle que Nicéphore avait adressée à M. de Champmartin le 26, relatant la perte de son portefeuille (v. 426). 5. Arrivée qui avait eu lieu entre le 20 et le 24 (v. 425). Lettre également inconnue. 6. V. 426. 7. Il s’agissait de toute évidence de celui que Nicéphore emportait à l’intention de Claude, avec l’idée de lui arracher la procuration indispensable au nouvel emprunt projeté (v. 419, 420). 8. Allusion à la lettre qui avait été adressée au préfet le 25 (v. 425). 9. De fait, la réponse du préfet ne partira pas de Mâcon avant le lendemain 3 septembre (v. 429). Entre temps Nicéphore aura pris d’autres dispositions.

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