Niépce correspondance et papiers

808 C ORRESPONDANCE ET PAPIERS d’une épreuve de la nouvelle production de votre burin 1 : votre gravure, m’est parvenue le ( sur ) lendemain, sans aucun accident : je me serais empressé de vous en faire au nom de mon père, tous mes remerciemens, si des affaires particulières, ne m’en eussent empêché, mais, à son retour de Londres, il aura sans doute le tems de vous aller voir, Monsieur, et de vous témoigner de vive voix, sa sincère reconnaissance, pour une production, qui tout en vous faisant honneur, augmente le nombre de nos bons modèles. Votre épreuve a été trouvée très belle par plusieurs personnes aux quelles je l’ai fait voir ; d’ailleurs, je ne puis rien ajouter à l’éloge qu’en ont fait tous les journaux. Recevez, je vous prie, Monsieur, l’assurance des sentimens distingués de Votre très humble et très obéissant serviteur I re . Niépce. 443 Notice (H.R.C.) 2 Kew, 8 décembre 1827. Troisième note sur l’héliographie. *.J’ai cru pouvoir donner ce nom à l’objet de mes recherches, en attendant une dénomination plus exacte. *.Héliographie. Dessins & gravures. .Notice 3 sur quelques resultats obtenus spontanément par l’action de la lumière. _________________ .Les essais que j’ai l’honneur de présenter, sont les premiers résultats de mes longues recherches sur la manière de fixer l’image des objets par l’action de la lumière, et de la reproduire par l’impression, à l’aide des procédés connus de la gravure. 1824 1829 Des débuts de la photographie jusqu’à l’association avec Daguerre 1. V. 437. 2. Une traduction réalisée à partir de l’original avait été publiée par Bauer dès le 2 mars 1839 (in T.L.G.). A tort, Gernsheim a prétendu (PH.J. mai 1952) que Bauer avait omis le dernier paragraphe (v. 602). Dans sa langue d’origine, cette notice fut publiée pour la première fois par Fouque (V.F. p. 149). Le document que celui-ci avait entre ses mains (V.F. p. 8) n’était autre que la médiocre copie aujourd’hui conservée par Janine Niepce (v.616).On notera que pour Gernsheim, il est à présumer que c’est de ce texte [la traduction anglaise de Bauer] que Fouque a tiré la version française qu’il prétendit publier pour la première fois (PH.J. 1952). On conviendra que Fouque eût été plus devin que traducteur, pour avoir reconstitué mot à mot la prose de Nicéphore. A signaler enfin qu’une copie de cette notice (apparemment d’une autre main que celle d’Isidore) se trouve conservée en Russie et qu’elle a été publiée in U (doc. 61). 3. Cette notice, à laquelle la plupart des auteurs ont donné le nom de notice de Kew , est en réalité la troisième note que Nicéphore rédigea à Kew (v. 433n). Ignorant ce qui s’était passé depuis le 30 novembre (v. 441), nous ne pouvons dire dans quelle circonstance la notice du 8 décembre vit le jour. Assez vague, du fait du nombre d’années écoulées depuis ces événements, le témoignage de Bauer ne le précise pas. Son récit tra- hit d’ailleurs une confusion avec la deuxième note. Ceci étant précisé, sachant quelle était la position de Bauer dans l’affaire, sachant qu’il était lui-même membre de la Royal Society, on ne saurait douter globale- ment de la justesse de ses souvenirs, notamment sur le point suivant : M. Niépce fut bientôt présenté à quelques uns des membres les plus compétents de la Royal Society, auxquels il remit son mémoire et plusieurs En italiques : les citations qui ont fait l’objet d’une traduction.

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