Niépce correspondance et papiers
N IEPCE 819 Sir Everard Home Bart 1 Sir Everard Home Bart [N.s.m.] (T. Young) Park Square Mercredy. Mon cher Baron Everard, L’invention de Monsieur Nepié, me paroît d’étre trés net et élègante, et je n’ai point de connoissance qu’une tell methode été employé autrefois — Combien cette decouverte pouroit devenir utile en pratique en future, ce n’est pas possible pour moi de juger, specia- lement sans savoir le secret entière. Mais je ne voir aucune reason d’en douter l’utilité, à l’exception, que toutes nou- veautès sont sujettés à des difficultés imprévues. Croiez moi votre &c. &c. &c. Au baron d’Home. 451 Copie de lettre (A.S.R.) 2 Londres, le 13 janvier 1828. Nicéphore à Rodolphe Ackermann. Kew, le 13 janvier 1828. .Copie de ma lettre à M r . R. Ackermann 3 , Repository of Arts, 96 Strand, London .Monsieur, .Dans le peu de tems que j’ai passé avec vous, j’ai cru m’appercevoir que vous êtes trop 1. Baronnet. 2. Publ. in U. (doc. 70). Copie de la main de Nicéphore. 3. Rodolphe Ackermann (1764-1834). Publiciste et industriel né à Schneeberg, en Saxe où son père était sel- lier. Après avoir appris cette profession, il voyagea comme compagnon ouvrier. Après avoir résidé à Paris et à Bruxelles, il vint s’établir à Londres où il fit la connaissance d’un Allemand nommé Facius, qui avait entre- pris et dirigeait avec succès le Journal des Modes . Ackermann publia dans ce recueil des dessins de voitures et de calèches, inventés, dessinés et coloriés par lui-même.La nouveauté et l’élégance de ces ouvrages exci- tèrent l’attention générale, et il reçut bientôt de tous côtés des commandes de dessins. Ce fut alors qu’il commença à se livrer au commerce des objets d’art ; et par son activité, son attention et son exactitude, il prospéra en peu de temps, au point qu’ayant épousé une Anglaise et étant devenu citoyen de Londres, il fonda sur le Strand, l’établissement connu sous le nom de Dépôt des Arts ( Repository of Arts ), qui est une des curiosités de cette capitale, et qui donne de l’emploi à plusieurs centaines de personnes. Un journal, intitulé Repository of Arts, Literature and Fashions, fut, depuis 1814, publié en anglais par les soins d’Ackermann. Peu d’hommes ont eu une existence aussi bien remplie que lui. Il parvint l’un des premiers à rendre imperméables les étoffes de laine, de fil, et même les cuirs, et fit pendant quelque temps un com- merce considérable de ces objets. Ce fut lui qui aida le chimiste Accum à établir l’éclairage par le gaz hydro- gène carboné. Il inventa des essieux mobiles propres à empêcher les voitures de verser. Enfin, dans un voyage qu’il fit dans sa patrie en 1818, il visita Senefelder, l’inventeur de la lithographie ; et ayant acquis auprès de lui des connaissances dans cet art, il fonda à Londres une imprimerie lithographique très consi- dérable. Ackermann employait plus de six cents personnes par jour (N.B.G. d’après Conversations-Lexicon). 450 1824 1829
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