Niépce correspondance et papiers

N IEPCE 821 .P.S. .Le mauvais tems m’a empêché d’aller aujourd’hui à Londres : je compte y aller demain, si le tems est moins mauvais. J’ai écrit hier à M r . le D r . Wollaston 1 : j’attends sa réponse ce soir 2 ./. Francis Bauer Esq. Kew Green Surrey. [N.s.m.] Mons. Niépce — Rec d . Jan y . 17 th . 1828. Kew. 3 N° V 4 . 453 Lettre (A.S.R.) 5 Londres, 17 janvier 1828. Wollaston à Nicéphore. Dorset Street Manchester Square 6 Thursday night 17 Jan y . Sir At my return to town this evening I found your note & lose no time in answering it, by saying that I shall not go out of town again till tuesday next, and that as I should regret not to be at home when you may do me the honor to call, I will remain at home on satur- day till 12 o clock in the hope of seeing you, or if that time does not suit you I must beg of you to name // some other time when I might hope to have the pleasure of seeing you 7 . I am Sir Your very obed. sert. H. Wollaston 1. Document inconnu. 2. V. 453. 3. De la main de Bauer. 4. V. 436n. 5. Publ. in U. (doc. 72). 6. A 500 mètres au sud de Regent’s Park, Manchester Square date des années 1770-1788. 7. Nous ne savons si la rencontre eut effectivement lieu le samedi 19 janvier.Toujours est-il qu’avant le 24 jan- vier Niépce rencontraWollaston,et qu’à cette occasion celui-ci lui « fit cadeau d’une petite brochure sur une nouvelle chambre noire de son invention » (v. 454). On ignore ce qu’il pensa de l’héliographie ; il faut croire que sa réaction ne différa en rien de celle de « tous ces Messieurs ».Pourtant,comme Young,Wollaston était, nous semble-t-il, prédisposé à saisir la portée de la découverte. Comme l’a suggéré Larry J. Schaaf, il faut sans doute prendre en compte l’état de sa santé à cette époque. Depuis 1800 Wollaston souffrait occasion- nellement de cécité partielle des deux yeux. Vers la fin de 1827, il fut pris d’engourdissement du bras gauche, et en juillet 1828, sa pupille gauche devint insensible. Il expliquait ses symptômes à un ami méde- cin comme s’il fût question de quelqu’un d’autre, et en apprenant qu’ils traduisaient probablement une tumeur au cerveau, il se mit à dicter des mémoires sur tout son travail encore non enregistré ; beaucoup furent publiés après sa mort. Il avait fait poursuivre des expériences sous sa direction dans une pièce atte- nante à sa chambre « pour les nombreux jours antérieurs à sa mort » ; laquelle survint le 22 décembre 1828, en son domicile, Dorset Street n° 1 (D.N.B). 452 1824 1829

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