Niépce correspondance et papiers
N IEPCE 847 464 1824 1829 Vu par nous, président du tribunal civil séant à Châlon sur Saône, département de Saône & Loire, pour légalisation des signatures de M rs . Richard & Granjon, notaires royaux en cette ville, auxquelles foi doit être ajoutée [...] Chalon s/S. le 21. avril 1828. Pour M. le Président ; [...] 1 P. Canat 2 465 Notoriété (A.D.R. 3E 12609 19/05/1828). Inédit Chalon-sur-Saône, le 3 mai 1828. Témoignage de MM. Burignot de Varenne et Canat en faveur de Nicéphore. Par devant Guy Suzanne Louis Granjon & son collègue, notaires royaux à la résidence de Châlon sur Saône, départe- ment de Saône & Loire, soussignés. Sont comparus Monsieur Jacques Philibert Burignot de Varennes, propriétaire demeurant audit Châlon. Et Monsieur Pierre François Canat, vice président du tri- bunal de Châlon, y demeurant. Lesquels de gré et libre volonté, attestent par les présentes pour notoriété à tous qu’il appartiendra, avoir parfaitement connu Monsieur Joseph Bernard Niepce, de son vivant pro- priétaire demeurant au Gras, commune de Saint Loup de Varennes, arrondissement dudit Châlon sur Saône, et savoir qu’il est décédé à Genève depuis nombre d’années 3 . Qu’après son décès il n’a pas été fait d’inventaire. Qu’il est décédé célibataire et n’a laissé aucun descendant ni héritier à réserve, et que consequemment il n’a laissé pour seuls habiles à lui succéder que Messieurs Joseph Claude & Joseph Nicéphore Niepce ses frères. Desquelles déclarations et attestations lesdits Sieurs com- parants ont demandé et requis acte aux soussignés notaires qui le leur ont octroyé pour servir et valoir ce que de droit 4 . 1. Illisible. 2. Pierre François Canat, vice-président du tribunal civil de Chalon. 3. V. 205. 4. Comme ils l’avaient fait le mois précédent auprès de Messieurs de Champmartin et Canat-Colmont (v. 464), Nicéphore et Isidore sollicitaient cette notoriété en vue d’un emprunt de 46.000 francs (v. 469). Ces nou- veaux témoignages, suivant de quinze jours les premiers, prouvent qu’au cours des tractations préalables à cet emprunt, les créanciers, soucieux de ne négliger aucune précaution, menaient une véritable enquête. Que le nom de Claudine Niépce ait été passé sous silence est surprenant ; il en avait été autrement à l’oc- casion de l’important emprunt de 1819 (v. 335). Du 3 mai 1828. Brevet
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