Niépce correspondance et papiers

Fait et passé audit Châlon en l’étude de M e . Granjon l’un desdits notaires, cejourd’hui trois mai mil huit cent vingt huit, et ont les dits Sieurs Burignot de Varennes & Canat signé avec nous notaires après lecture faite des présentes. P. Canat Burignot de Varenne Méray Granjon // [N.s.m.] Enregistré a Chalon s/S le six may 1828 f° [114] [r°] c 5 [82] 6 R deux francs vingt centimes 10 e compris Ducordeaux Vu par nous, président du tribunal civil de première instance séant à Chalon sur Saône, pour légalisation des signatures de Messieurs Meray & Granjon, notaires en cette ville, apposées d’autre part. Chalon sur Saône le quatorze mai mil huit cent vingt huit. P. M. le Président empêché Le juge d’ on . Delorme 1 466 Lettre (A.S.R.) 2 Chalon-sur-Saône, le 4 mai 1828. Nicéphore à Bauer. .Châlon-sur-Saône, le 4 mai 1828. .Monsieur, .Je n’aurais pas si longtems différé le plaisir de répondre à la lettre que vous m’avez fait l’honneur de m’adresser avec le nouvel extrait mortuaire en bonne forme 3 , si je n’avais voulu suppléer au laconisme de ma précédente réponse, en vous donnant quelques nou- veaux détails sur l’objet de mes recherches. .Je commencerai d’abord, par vous remercier, Monsieur, de l’envoi de cette pièce importante, en vous exprimant à la fois notre gratitude et nos regrèts de toute la peine, de tout l’embarras que nous vous avons causés. On aurait désiré ici, que la signature de M r . le Curé eût été visée par l’autorité supérieure anglaise, non pas l’autorité ecclésiastique, mais l’autorité civile : on s’est conformé sans doute, à cequi semblait le plus légal [...] 4 dans le pays que vous habitez. Au reste, cette exigence des hommes d’affaires devient insignifian- te d’après la déclaration du consul de France ; et la pièce en question est reconnue valable. 1. Le juge d’instruction Jacques-Nicolas Ernest Delorme. 2. Publ. in U (doc. 77). 3. Lettre et extrait sont inconnus. Rappelons que Bauer avait envoyé un premier extrait d’acte le 29 février (v. 458). Celui-ci n’étant pas valable en France, Nicéphore lui en avait demandé un autre, qui fût visé par l’au- torité supérieure anglaise et contresigné par le consul de France (v. 460). 4. Mot rayé, illisible. 848 C ORRESPONDANCE ET PAPIERS 1824 1829824 182 Des débuts de la photographie jusqu’à l’association avec Daguerre