Niépce correspondance et papiers

remercier en même tems de l’empressement que vous avez bien voulu mettre à seconder mes désirs dans cette circonstance. .Recevez, je vous prie, Messieurs, les assurances de ma parfaite considération. ://: J.N. Niépce .P.S. .Je vais faire parvenir à la personne dont je vous ai parlé, les prospectus que vous m avez envoyés 1 ./. Ma lettre et l’argent partiront demain./. ://: Monsieur, Monsieur Vincent-Chevalier aîné, Ingénieur-opticien breveté, Quai de l’horloge, n°. 69. .à Paris. [N.s.m.] Châlons s/Saône 10 juillet 1828 M r . Niepce 475 Lettre 2 Saint-Loup-de-Varennes, 20 juillet 1828. Nicéphore à Antoine Mignon. .Au Gras, le 20 juillet 1828. .Je me hâte, mon cher Antoine, de répondre à la lettre que vous venez de m’écrire. Lorsque, pendant notre séjour à Paris 3 , vous nous témoignates le désir de nous voir les vacances prochaines, nous y consentimes avec plaisir, présumant que notre position serait alors moins précaire ; que la liquidation de nos dettes, serait entierement éffectuée, et que nous serions plus tranquilles ; mais, malheureusement, il n’en est point ainsi. Nous n’avons encore vendu que le domaine de Colombey qui est bien loin de suffire à notre libé- ration 4 . La vente de celui de Jambles, dont nous allons nous occuper, sera moins avanta- geuse que nous ( ne ) l’espérions dans le principe, à cause de la défaveur qui pèse sur les propriétés de vignobles 5 ; et peut être même serons-nous réduits à la triste extrémité de nous défaire encore d’Alleriot 6 . Jugez si nous devons être bien rassurés sur les suites d’un pareil état de choses ; si accablés sous le poids d’intérèts usuraires 7 qui absorbent à peu près tous nos revenus, et ne nous ont pas permis jusqu’ici, de remplir les engagemens les plus 1. Prospectus sur des microscopes qu’on trouvait chez Chevalier (v. 472, 473). 2. Publ. in P.G.H.1 & P.G.H.2. Original inconnu. En 1973, cette lettre faisait partie du fonds du Musée Denon. Elle n’a apparemment pas rejoint le Musée Nicéphore Niépce. 3. Au retour de Londres, en février. 4. V. 471, 476. 5. V. 470n. 6. Le domaine d’Allériot sera vendu le 11 janvier 1829 (v. 485). 7. Pratiqué notamment par la bourgeoisie propriétaire, le prêt hypothécaire consenti au taux d’intérêt légal (5 %) n’avait, dans le principe, rien à voir avec l’usure ; il s’agissait d’un « type de crédit » (P.L. pp. 353 & 354). Sans pouvoir l’affirmer, il nous semble que Nicéphore ne fut jamais victime des excès de l’usure ; plus vrai- semblablement entendait-il ici le mot dans son sens primitif : intérêt pris sur une somme d’argent. 868 C ORRESPONDANCE ET PAPIERS 1824 1829 Des débuts de la photographie jusqu’à l’association avec Daguerre

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