Niépce correspondance et papiers

882 C ORRESPONDANCE ET PAPIERS Election de domicile. Et pour l’éxécution des présentes, lesdites parties font élection de domicile, savoir : les Sieur et Dame acquéreurs dans le susdit domaine et le Sieur vendeur dans sa maison d’ha- bitation sise à Châlon, quai Saint-Jean Ainsi convenu et respectivement accepté. Dont acte Fait et passé audit Châlon en l’étude de M e . Granjon, l’un des dits notaires, qui en a la minute, cejourd’hui, six novembre mil huit cent vingt huit, et ont ledit Sieur vendeur et lesdits Sieur & // Dame acquéreurs signé avec nous notaires après lecture faite des pré- sentes. Eugénie Nièpce née Champmartin I re . Niépce Marcelin Richard Granjon not. roy l . [N.s.m.] Enreg é . à Chalon s/S le dix sept novembre 1828 f° 88 r° c 3, 4 & 5 reçu huit cent quatre vingt francs & quatre vingt huit francs pour subvention* Ducordeaux 481 Lettre (S.H.A.T. class. génér. alphab. 91/47). Inédit Versailles, 17 novembre 1828. Antoine Mignon au duc de Mouchy. Versailles le 17 novembre 1828 A Monsieur le Duc de Mouchy, lieutenant-général des armées du roi, capitaine des gardes du corps. Monsieur le Duc, Mes blessures, mon âge, et les fatigues de la guerre, me rendent incapable de suppor- ter plus long-temps le service de la cavalerie 1 . L’ancienneté de mes services me permettant, d’autre part, d’aspirer à passer dans les vétérans, corps dont le service est désormais le seul qui me convienne, je viens solliciter votre appui auprès du ministre de la Guerre, pour le prier de m’accorder cette faveur. La bienveillance que vous avez daigné me témoigner jus- qu’à ce jour, me donne tout espoir pour la réussite de ma demande 2 . 1824 1829 Des débuts de la photographie jusqu’à l’association avec Daguerre 1. Antoine servait toujours comme lieutenant dans les gardes du corps du roi, compagnie de Noailles. 2. Précisons seulement ici qu’à 41 ans Antoine comptait 28 ans de service. Il avait été nommé chevalier de la Légion d’honneur deux semaines auparavant. Reconnu « atteint de rhumatisme chronique particulière- ment fixé à la cuisse droite, de dyspnée* habituelle qu’un exercice un peu fatigant augmente considéra- blement, et d’une légère déformation de la malléole externe droite, résultant d’une fracture qui l’a obligé à user de béquilles pendant cinq ans »,il sera « admis à concourir pour les emplois de vétérance qui viendront à vaquer dans les compagnies de fusiliers sédentaires » en janvier 1829 ; sans suite (v. App. XX).